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 Waiting for tomorrow. - Pv

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Lauriane A. Emingweys

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MessageSujet: Waiting for tomorrow. - Pv   Waiting for tomorrow. - Pv EmptyVen 14 Mai - 23:54

      Toc Toc Toc,
      Salut ma fille, je m'appelle Cupidon =')

      PV MAEL L. MacEWIN




Une nouvelle journée qui se terminait, une nouvelle fois j'ouvris ma petite caisse et observai avec amertume le peu d'argent que j'avais gagné. Passant ma main sur mon visage en poussant un soupir, je m'appuyais sur mon magasin ambulant, un espèce de petit chariot que je pouvais pousser sans problème. Mais en fin de journée, les jambes et le dos commençaient à demander du repos. Je serrai mon pull blanc contre moi en frissonnant et piquai un bonbon dans ma réserve. Allez, on rentre ! Je jetai un coup d'oeil critique à me tenue : ma jupe à volants rose pâle était légèrement salie par les mains des enfants, mon pull trop long avait le bout des manches noircies par la poussière. Je portais de simples petites chaussures agréables pour les longues marches. Je repris donc ma marche silencieuse, appréciant le tintement de ma petite cloche lorsque mon chariot était secoué. Je croisais un ou deux gamins qui s'arrêtèrent et me demandèrent un bonbon. Je leur en offris de bon coeur, sachant que tous ces cadeaux allaient peser sur mon bilan à la fin du mois. Passant ma main dans ma nuque en soupirant, je prie une ruelle sombre, un raccourci. J'avais hâte d'arriver dans mon appartement et de m'étaler sur mon lit. Souriant à cette simple idée, j'accélérai le pas et pénétrai dans l'ombre des vieilles maisons. On pouvait entendre au loin les cris des enfants qui jouaient encore dans le parc. Je n'avais plus la force d'y aller...

Un bruit étouffé traversa le silence de la rue. Arrêtant mon chariot en plein milieu du chemin pavé, je tendis l'oreille et fixai les ombres avec méfiance. Une petite voix me murmura de faire demi-tour, que je pouvais toujours faire un détour... Mais l'idée de me taper tout le pâtée de maison à pattes me dissuada vite et je décida de continuer ma route. Marchant plus doucement, j'observais la longue ruelle, la gorge nouée par une anxiété presque paranoïaque. Le bruit se répéta une nouvelle fois, et j'aperçus une silhouette un peu en contrebas. Haussant un sourcil interrogateur, je m'arrêtai pour fixer l'inconnu. Un geste de sa part fit réagir mon cerveau au quart de tour : la silhouette vacilla et s'appuya lourdement au mur. Aussitôt mon cerveau me hurla : AIDE-LE ! Sans attendre une seconde de plus, j'abandonnai mon magasin ambulant en plein milieu et courus vers l'ombre. Mes chaussures tapaient sur les pierres lisses et glissantes, l'écho se répercutait dans la rue vide et sombre. Prenant de la vitesse, je sentis mon souffle s'accélérer. J'avalai la distance qui nous séparait en moins de dix secondes, mais elles me parurent durer une éternité. Ralentissant, j'aperçus alors les traits de l'homme. La première chose qui me frappa fut sa beauté. J'étais toujours sensible aux choses qu'on ne devrait jamais regarder dans certaine situation. Il se tenait les côtes, il souffrait... M'approchant doucement, le souffle court et haletante, je tendis vers lui une main amicale.

    « Monsieur ? Est-ce que... » commençai-je avant d'apercevoir le liquide qui rougissait ses mains. « Oh merde alors. MONSIEUR ? »


Je me jetai littéralement sur lui et l'obligeai à se tenir debout, ignorant à cet instant que je venais de toucher l'intouchable, de porter secours à un braqueur de banque, que j'aurais pu me faire remballer plus que violemment... Mon regard bleu azure le fixa avec une anxiété naïve. Entre mes côtes mon coeur battait si fort que je l'entendais dans mes oreilles. Merde alors. Il pisse le sang.


Dernière édition par Lauriane A. Emingweys le Sam 15 Mai - 15:45, édité 1 fois
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Maël L. MacEwin

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MessageSujet: Re: Waiting for tomorrow. - Pv   Waiting for tomorrow. - Pv EmptySam 15 Mai - 4:57

Il est pas loin de 19h quand avec les gars nous quittons la banque tout pistolet sorti, otage et tout le tatouin. D'après moi on était pas loin de 20 000 euros de butin. Faut dire qu'on avait pas non plus chercher à braquer the super banque quoi. Fin cela dis comme d'habitude j'ai complètement négligé l'aspect sécurité du truc et j'ai à peine eu le temps de lâchers les otages qu'une patrouille de police a débouler de nul part. Fort heureusement nous ne sommes pas dans une série américaine où les policiers se prennent pour des dingues et tire sur tout ce qui bouge.
Du moins c'est ce que je pensais. Les amsterdanois sont décidément fous. La bande avait eut vite fait de partir dans tout les sens et forcement j'suis le seul taré à être parti en dévalant la rue aussi vite que j'pouvais derrière moi ça jouer au cow boy et ça tirait pas mal. J'étais cependant porté par l'adrénaline. C'est sans doute ça qui m'a permis de continuer malgré la balle que j'me suis prise un peu en dessous de mes côtes sur le côté droit. Heureusement pour moi j'pense qu'elle a pas touché grand chose de vital. Sinon avouons le je serais étaler sur la chaussée en train de mourir comme un chien dans le caniveau. Puisqu'ils n'étaient que deux et que nous étions parti dans tout les sens j'eu la chance de n'avoir plus aucun flic à mes trousses. Sans doute devaient-ils penser qu'une balle me suffirait. Oh elle aurait pu. J'cours pendant près de 5 minutes sous les yeux des passant pour la plupart horrifié. Vu la tâche rouge qui augmente peu à peu en volume au niveau de ma chemise. Faut vraiment pas que j'perde trop de sang parce que putain si j'tombe dans les vap's c'est mort ! Je bifurque dans une ruelle où presque personne ne passe pour m'arrêter et reprendre mon souffle. J'espère ne pas tomber sur un dealer parce que là maintenant j'aurais plutôt besoin d'un médecin. Il faut que j'appelle Liam, mais avant ça j'dois rejoindre l'appartement sinon ça va pas. Ça suis pas le plan. Et j'dois suivre le plan quoique qu'il arrive je m'en fiche ! Du coup j'avance tant bien que mal dans la ruelle en compressant ma blessure avec une de mes mains. Je chancèle de plus en plus, la terre tourne ! J'commence à voir trouble, mon équilibre devient précaire et paf heureusement que mon copain le mur était là pas très loin. Je respire lentement pour reprendre mon souffle et un peu d'énergie. Quand soudain j'entends des talons qui claquent sur le sol. Oh non c'est pas vrai. Y'a plein de travelos à Amsterdam . J'relève la tête quelque secondes apercevoir une silhouette de femme brune qui court vers moi. Elle est plutôt pas mal d'ailleurs pour une silhouette au allure trouble. Mais ça m'empêche pas de grinçait. Plus pour moi-même même si ces paroles lui sont dédiés. Un peu comme une mise en garde presque silencieuse.

    « Me touche pas.. t'approche pas .. Me touche surtout pas putain.. dégage j'vais t'en mettre une... »


Pas sur qu'elle m'écoute miss talons bizarrement. Vu que j'entends le bruit de ces pas qui se rapprochent de plus en plus. Ils vont finir par me rendre dingue les gens et leur bontés d'âme. C'est bon quoi, trouve une autre B.A à faire dans la journée et laisse moi tranquille tu veux. Je ne daigne même pas lever les yeux vers elle quand elle arrive près de moi. Sa main apparaît soudainement dans mon champ de vision. Ouais houra j'ai à faire avec la mère Therasa des temps moderne. Je grince des dents m'apprêtant à la menacer si elle me toucher. Mais elle me devance avec ces paroles Ô combien débile dans ce genre de situation. Elle allait me demander si j'allais bien. Ah ah ça s'voit nan ? Là j'vais aller danser la karioka dans 5 minutes tellement j'pète la forme ! Sauf que c'te folle là.. Cette grosse tarée. Elle se rend compte quelques secondes plus tard de ma blessure et là.. Là. Elle fait un geste qui aurait pu lui couter un bon coup de poing dans la tronche malgré mon état.
Elle se jette sur moi pour m'obliger à tenir debout, mon corps pour la première fois ,depuis Liam et mes parents, ne réagit pas en activant le réflexe ''Tu m'touche j'te bouffe''. Bien au contraire j'ai juste un frisson qui me parcours. Sur le coup je comprend pas vraiment. Disons même que j'suis choqué. J'relève la tête histoire de voir à qui j'ai à faire. Oh mon dieu c'est quoi ces deux yeux bleus qui me fixe avec cette anxiété de folie ? Calme belle brune j'vais pas mourir c'est pas dans mes plans. C'qui n'était pas non plus dans mes plans c'était qu'elle puisse me toucher comme ça. D'ailleurs du coup je lui demande toujours légèrement haletant.

    « Comment tu peux faire ça toi ? »


Le ça faisant bien entendu référence au fait qu'elle puisse poser ces mains sur moi quoi. Quel folie. Quand j'raconterais ça à Liam j'suis sur qu'il me croira pas. Respirant avec plus ou moins de régularité je pressait la blessure près de mes côtes tout en détaillant du regard la femme qui m'empêcher de m'étaler par terre. Bon j'avoue j'lui dois une fière chandelle, mais n'empêche que j'aimerais bien savoir comment elle a fait pour me toucher sans que j'réagisse violemment. Peut être qu'on sait déjà rencontrer un jour.. J'sais pas. Son visage me dit rien. En même temps j'ai déjà vu tellement de nana passait dans l'appart que j'sais plus quel visage j'ai vu ou non. Rah, je déteste ne pas avoir de réponse à mes questions. C'est pas rationnel le fait qu'elle puisse me soutenir comme ça sans que mes neurones envoient des ordres à mes muscles pour la virer de mon espace vital.
Comme quoi ça fait des miracles les vendeuses de bonbons.
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Lauriane A. Emingweys

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MessageSujet: Re: Waiting for tomorrow. - Pv   Waiting for tomorrow. - Pv EmptySam 15 Mai - 16:24

      I want to reconcile the violence in your heart,
      I want to satisfy the undisclosed desires in your heart.


L'odeur du sang me piqua les narines et me fit légèrement tourner la tête. Ouais ben comme infirmière on fait mieux hein, j'avais beau avoir fait un stage de secourisme, je n'étais franchement pas la meilleure placée pour soigner un mec qui saigne. Je le soutenais du mieux que je pouvais, évitant au maximum de toucher sa blessure. Ma cervelle me hurlait des tonnes de trucs, à tel point que j'en avais mal à la tête. Elle me disait d'abord : fais gaffe il peut être dangereux, un mec avec une telle blessures c'est pas innocent. Puis elle me disait : il est beau hein ? Super utile le commentaire quoi... Et enfin, la question la plus importante : et maintenant ? C'était bien beau de soutenir l'homme, mais je n'allais pas attendre tranquillement qu'il se vide de son sang. D'ailleurs ça m'étonnait qu'il tienne encore debout... Puis sa phrase coupa nette mes pensées et je haussai les sourcils, surprise. Oulà, le cerveau est touché Ö *pan* Je le fixai sans un bruit et croisai son regard. Noir. Aussitôt je baissai les yeux, une sueur froide coulant le long de ma nuque. Et merde putain, de tous les mecs louches d'Amsterdam faut que je tombe sur celui qui a un regard aussi noir que la nuit. Allez, du calme, on respire... J'avalai avec difficulté ma salive, essayant d'ignorer le regard insistant de l'inconnu. Pour ne plus y faire attention, j'observai la chemise : pas beaucoup mieux comme plan pour se calmer. Les mains de l'homme étaient rouges de sang, on ne parle même pas de sa chemise. Néanmoins sa voix continuait de résonnait en moi, m'intriguant de plus en plus. Bon allez, j'ai l'air d'une muette là ! Domptant ma peur, je relevai vers lui mon regard azure et lui lança un sourire amusé. Je haussai les épaules sans cesser de le soutenir, ne sachant que répondre. Si au moins j'avais une idée de ce dont il parlait, ça me faciliterait drôlement la tâche. De ma main libre, je remis une mèche folle de cheveux derrière mon oreille et lui répondis d'une voix légèrement gênée

    « Euh... Ça dépend de quoi vous parlez. Asseyez-vous, ça sera plus simple pour nous deux. »


Oh non, j'ai pas dis ça quand même... Doucement, en essayant de ne pas lui faire mal, je l'obligeai à s'asseoir dos contre le mur. Je ne lui laissai pas vraiment le choix, de toute façon il avait les jambes comme du coton. Étonnant... Je passai le dos de ma main sur mon front, je n'arrivais pas à me détacher de son regard sombre. J'en avais presque des frissons. Bon allez, du courage que Diable ! Maintenant tu réfléchis Lauriane, et vite ! Je m'assis sur les genoux et me penchai par dessus de lui, au dessus de sa blessure. Je ne le regardais toujours pas dans les yeux, sinon c'était lui qui allait devoir s'occuper de moi : la syncope était proche. C'est horrible ces peurs idiotes qui vous tourmentent. Avec douceur, je déplaçai la main qui appuyait sur sa blessure.

    « Laissez-moi voir, s'il vous plaît... Je vais essayer de ne pas vous faire encore plus mal. »


J'avais l'air d'être une idiote à dire ça, mais vous voulez que je lui dise quoi ? "Et ben mon gros, on t'as pas loupé ! Et si j'appuis là, ça fait mal ?" Franchement... Je grimaçai en voyant la chemise littéralement trempée et jetai un coup d'oeil dégoûtée à ma main déjà toute rouge. D'ailleurs, en l'aidant à se tenir droit, j'avais dégueulassé mon pull blanc. Sans demander l'avis de l'homme et en lâchant un petit juron, j'entrepris de lui ouvrir la chemise. Il pouvait bien dire ce qu'il voulait, je m'en foutais. Mes doigts agiles défirent un à un les boutons et finalement, j'ouvris en entier l'habit. J'aurais pu m'émerveiller devant le magnifique torse de l'homme si je n'avais pas vu le trou juste en dessous de ses côtes un trou qui pissait le sang. Je murmurai un nouveau "Oh merde..." et observai la blessure avec un air concentré. C'est le moment de se rappeler de ses cours d'anatomie humaine ! Voyons. D'après mes vagues souvenirs, aucun organe n'avait du être touché par la... Balle. Il s'était fait tirer dessus. Refusant de juger cet homme sans connaître le pourquoi du comment, je remis sa chemise en place, en fuyant son regard. Je reculai d'un geste décidé, remis mes cheveux en place dans ma nuque, laissant par la même occasion une trace de sang sur ma joue.

    « Bon ! On va rester à faire les poireaux ici, ne bouge... Non, vous risquez pas vraiment de vous enfuir en courant. Hum, deux secondes. »


Bondissant sur mes pieds, je fouillai dans les poches de ma jupe (et oui, ça existe les jupes avec des poches) et en sortis mon portable. Sans attendre une seconde de plus, je fouillai dans mes contacts jusqu'à trouver mon amie Marie : au moins elle, elle n'habitait pas loin et possédait une voiture. Appelez l'ambulance serait trop long, le temps qu'il vienne. Mieux valait accompagner l'inconnu. Je poussai un soupir exaspéré en attendant qu'elle décroche en regardant la blessure de l'homme. Et merde, dans quelle galère je me suis encore mise. Soudain elle décrocha.

    « Allô, Marie ? Oui c'est Lauriane ! ... Oui c'est ça, c'est bien. Écoutes j'ai une urgence et... Hein ? Non putain, c'est pas le moment de me raconter ta vie ! Tu peux venir m'apporter ta voiture, à côté du parc dans la rue euh... Tu sais la rue que je prend pour rentrer plus vite chez moi. ... Ouais c'est ça. Tu peux garer ta bagnole devant ? ... Comment ça pour quoi faire ? Putain Marie je te demande ta bagnole pour une demie heure, c'est une urgence ! ... Nan je suis pas énervée ! ... Oui c'est ça, à tout de suite. »


Je raccrochai avec exaspération et lançai un juron silencieusement. Passant ma main à peu près propre sur mon visage, je revins vers l'homme et m'accroupis à côté. Je grimaçai en voyant son teint plutôt pâle et fouillai dans ma poche pour en sortir un mouchoir en tissu. Je posai le mouchoir sur sa blessure et haussai les épaules avec un air désolé.

    « Tenez, appuyez avec ça sur la blessure, ce sera plus utile, votre chemise ne sert plus à grand chose. Hum... Une amie va me passer sa voiture, je vous emmène à l'hôpital. Allez ! Debout ! »


Je reculai d'un bond, et lui tendis ma main avec un grand sourire. Soudain, une réalité traversa mon idée : mon magasin ! Je jetai un coup d'oeil au chariot qui m'attendait en plein milieu de la rue et je me sentis prose au dépourvu. Marie me le ramènerait au pire. Je détachai à regret mes yeux bleus de mon gagne pain et les reportai sur l'inconnu. Allez, courage...
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MessageSujet: Re: Waiting for tomorrow. - Pv   Waiting for tomorrow. - Pv EmptyDim 16 Mai - 12:57

      But hold your breathe
      Because tonight will be the night
      That I will fall for you


Qui l'aurait cru qu'un jour de mai j'serais soutenu comme ça dans une ruelle par une inconnue alors que j'me vidais lentement mais surement du liquide vital qui coulait dans mes veines ? En tout cas pas moi, j'suis pas du genre à croire au coïncidence mais avouez que c'est quand même bizarre que sans aucun doute la seule nana sur Amsterdam – ou même dans le monde ! - qui puisse me toucher sans qu'au préalable je ne lui est autorisé se trouve dans cette ruelle alors que j'suis dans le besoin ! Faut croire que Dieu a un humour douteux >_<'. Quand nos regard se croisent je ne peux qu'admirer la beauté de ces yeux bleu et même si ceux si sont légèrement trouble – fin c'est surtout ma vue qui est trouble – j'les trouve magnifique. God damned it. En plus cette seule nana qui peut me toucher est jolie bah oui sinon se serrait pas drôle. Je sens que je vais détester autant que j'vais aimer ce moment tiens. Elle baisse les yeux alors que j'la regarde comme si elle avait peur. J'ai presque envie de lui dire que vu mon état j'allais pas lui faire de mal mais sortir des mot là maintenant je sais pas vraiment si j'en suis capable. En tout cas pas dans cette position. Visiblement elle semble entendre mes pensée vu qu'elle relève quelque secondes après ces yeux vers moi j'crois même qu'elle sourit. Et à la secousse que j'ai pu ressentir j'crois bien qu'elle a haussé les épaules. Ah oui parce que c'est vrai j'lui elle a une question à laquelle elle doit répondre. Quand elle me demande de quoi je parle, j'tourne la tête pour la fixer et même si ma respiration saccadé, mes yeux légèrement dans le vague et l'impression que j'étais dans un état quasi second ne m'aidait pas dans mon rôle de grand méchant loup c'est quand même avec conviction que je pourrais sembler méchant que je sors.

    « J'parle du fait que t'es pu me toucher ! Personne peut me toucher sans que j'pète un plomb ! Comment t'as fait ça ? Explique moi tout de suite ! »


Mais visiblement elle ne semble pas encline à m'expliquer ça de suite préférant m'obligeait à m'assoir. D'ailleurs heureusement que le mur était là sinon je me serrais étaler comme une masse par terre. Le mur est froid dans mon dos. J'laisse ma tête cogner contre celui-ci sans vraiment faire attention. T'façon j'étais pas vraiment en état de maintenir ma nuque. J'regarde la demoiselle alors que j'suis à présent assis, la douleur me bouffe le ventre ça en devient horrible bordel. Mais voyons le bon coter des chose je respire un peu moins difficilement et surtout j'suis plus au bord de l'évanouissement même si celui est proche il l'est moins que lorsque j'étais debout. La demoiselle s'accroupit pour se penchait au dessus de moi. Voyant trouble je n'avais pas pu apprécier sa beauté tout à l'heure mais maintenant c'était légèrement plus le cas. Ah ah pour une fois que c'est pas Liam qui attire les bombes o/. Quand sa main me touche à nouveau j'ai un sursaut mais au lieu de crisper mon poing pour lui mettre dans la tronche tout au contraire mes muscles se détendent. J'comprend pas. Mais alors vraiment pas. Du coup j'la laisse déplacer ma main alors que sa voix raisonne soudain de nouveau alors qu'elle me demande de la laisser regarder. Genre j'suis en état de lui dire. '' Nan j'veux pas que tu regardes pschtt du vent ! ''. Elle grimace alors que je lève les yeux au ciel. Les femmes. Toutes les mêmes pour le peu qu'y est un peu de sang elles sont plus dans leur éléments. Hééééé … Qu'est ce qu'elle fait là ? J'fronce les sourcils alors qu'elle ouvre ma chemise. Okayy. J'dis rien et la laisse faire et puis pas la peine de me chercher des excuses à la con genre : De toute façon j'aurais pas pu l'empêcher et tout ça. Nan c'est juste qu'en faite j'm'en fiche. De toute manière si elle a pu me toucher sans que je ne m'énerve trop ça fait d'elle une futur partenaire sexuelle o/. Arhem. Lorsqu'elle fini d'ouvrir ma belle chemise - il fut un temps où elle était blanche ;_; - je perçois ces yeux pour le moins choquer. Encore une qui n'a jamais vu le ravage des balles dans le torse mise à part dans les séries américaine. Un soupire traverse mes lèvres et un coup de vent me fait à la fois frissonner et gémir oh putain le salaud qui caresse ma peau et alerte mon corps du danger potentiel de septicémie. La douleur irradie mon être pour le coup et la grimace que j'tire pour le coup doit pas forcement être très drôle à regarder. Oh bordel c'que ça fait mal. Heureusement la brune remet ma chemise en place quelque secondes plus tard. Même si en l'espace d'a peine quelque secondes mon sang semble s'être refroidi sur le tissus j'préfère avoir ça coller contre mon torse. La douleur ne se calme cependant que quelque secondes après de vive et vraiment horrible elle passe à grondante et ma foie devient un peu plus supportable. A peine la demoiselle eut-elle bougeait son bras que je remis ma main sur ma blessure histoire de compresser encore un peu même si cela ne sert visiblement à rien j'suis sur qu'au final c'est cette série de petit geste anodin qui m'empêchera de perdre trop de sang. « Bon ! On va rester à faire les poireaux ici, ne bouge... Non, vous risquez pas vraiment de vous enfuir en courant. Hum, deux secondes. » Nan sans rire. Les gens parfois ils ont vraiment des réflexions débile. Fort heureusement j'avais appris de Liam que dire 2 secondes ne signifiait pas que je devais attendre deux vrai secondes mais au moins une minutes. J'ai encore un peu de mal avec les métaphores faut pas m'en vouloir. Néanmoins elle arrive à me tirer un sourire – même teinter de douleur c'est un sourire quand même – à sa première expression.

    «« Faire les poireaux... Ça c'est un putain d'expression débile ! »


Sauf que quelque secondes après la brune fait un bond pour je suppose fouiller dans les poches de sa jupe et bingo elle en sort un portable. J'espère pour elle qu'elle va pas appeler la police ou quelconque ambulance sinon j't'assure mademoiselle et j'trouverais un moyen de te tuer è_é'. Tout ça me fait penser que j'dois toujours avoir mon 9mm planqué quelque part entre mon jean et mon boxer. Yahoo heureusement que j'ai remis le cran de sécurité parce qu'avec toute ces conneries j'aurais pu me faire un deuxième trou de … Nan laissez tomber. Mon inconnue semble stressé alors qu'elle appelle. J'te promet ma brune ça a pas intérêt à être les flic è_é'. Le Marie qu'elle prononce me rassure et je ne m'intéresse plus à sa conversation. Grave erreur. Pour le peu que je n'eut plus rien sur quoi me focaliser que je fus rassurer. La douleur revient de plus belle genre : Ah ah tu m'avais oublier hein ! Ben tiens j'reviens en force ! Du coup j'tire à nouveau une grimace alors que j'tente d'appuyer au maximum sur le trou causé par la balle une réaction réflexe débile vous en conviendrez. Je ferme les yeux quelques secondes histoire de penser à autre chose que cette ruelle et cette femme et de me focaliser sur un truc débile genre je sais pas moi la chanson des bisounours. Ouais c'est bien comme focalisation ça. Mais malheureusement – ou heureusement ? - ça ne fonctionne pas. Du coup j'ouvre de nouveau les yeux pour voir que miss au yeux azur me regarde à nouveau et semble avoir fini sa conversation. Quand elle me sors son mouchoir, j'lui tire une de ces tronches. C'est pas super hygiénique tout ça >_<'. J'lui aurait bien dis si elle me le posait pas sur ma blessure comme une sauvage là ! D'ailleurs pour le coup j'fais une grimace de douleur. Bordel de merde depuis que j'me suis assis cette salopris d'endorphine fait plus vraiment son boulot. Néanmoins je lève mon bras pour pouvoir le poser sur le mouchoir que j'espère propre vraiment. Sinon j'vais vraiment péter un plomb. Ça m'aiderai dans mon état. Avec un peu de chance j'pourrais même me relever et courir. Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu'. Ensuite j'crois qu'elle me parle de voiture et d'hôpital. Of course. J'irais pas à l'hosto plutôt crevé !

    « J'espère qu'il est propre ton mouchoir. J'veux pas aller à l'hosto, et si j'me lève à coup sur j'tombe dans les pommes et j'suis pas sur que tu supportes mes 80 kilos. Alors pas la peine de sourire niaisement en espérant que j'prenne ta main. »


Ben ouais c'est comme ça fallait pas m'obliger à m'asseoir peut être que j'aurais pu rester debout. N'empêche que suite à ces mots même si j'me suis toujours pas relever j'sens mes forces qui me quittent de plus en plus. Autant le fait de m'asseoir m'avait permis de reprendre un peu mes esprits. Autant je commençais à ressentir les même sensations que lorsque j'étais debout en plus de la douleur. Sauf que rien à foutre j'pouvais pas mourir comme un chien ici et laisser Liam tout seul.
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Lauriane A. Emingweys

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MessageSujet: Re: Waiting for tomorrow. - Pv   Waiting for tomorrow. - Pv EmptyDim 16 Mai - 16:36

      You think you're gonna die
      But this is just the beginning
      Don't worry about it.


De tous les mecs qui se font tirer dessus, il a fallut que (et je remercie ce très cher dieu ._.) je tombe sur le plus chiant qui existe, qui refuse d'aller se faire soigner. Ou comment se faire envoyer chier alors qu'on essaye d'être sympas. Sa phrase fusa dans l'air, assez sèche à vrai dire, et plutôt ironique. Je le fixai de mes grands yeux bleus, sans un mot. Mon sourire disparut et je penchai légèrement la tête sur le côté. Ah ouais, tu penses vraiment pouvoir me résister ? Avec une balle dans les côtes ? Je poussai un soupir et me redressai de toute ma hauteur, observant sans un mot le bout de la rue. Passant ma main dans mes longs cheveux bruns, le vent frais du soir s'engouffra dans la rue et me fit frissonner. Faudra un jour que je demande à mes parents pourquoi ils m'ont fait gentille et pourquoi je me démerde toujours pour me retrouver avec des chieurs de première. Pourquoi moi ? ;_; Voilà, on a beau jouer les Marie-Antoinette on se fait toujours remballer. Je vais aller me pendre avec les lacets de mes chaussures ._. Mais avant je sauve ce crétin ! Hé mon gars, tu sais que t'es pas super man ? D'ici une demie heure t'es mort. Alors on dit merci à la gentille madame qui veut bien s'occuper de toi \o/ Je me retournai vers lui avec une expression assez vide et une nouvelle fois je haussai les épaules. Moi aussi je pouvais être têtue. Je lui lançai un sourire provocant avant de répondre à sa phrase.

    « Nan je me suis mouchée dedans, j'ai aussi entrepris de nettoyer toutes les roues des voitures avec... Mais bien sûr qu'il est propre ! Si vous êtes pas contents je peux vous passer ma jupe, au moins là vous êtes sûr d'en avoir assez pour essuyer le sang. »


Crétin. Sans le regarder, je m'assis en face de lui, en tailleur. Je m'en foutais bien d'avoir une jupe et de m'asseoir comme ça, si ça dernière volonté était de mater et bien qu'il fasse ! De toute façon on voit rien... Tiens il m'a mise de mauvaise humeur avec ses sous-entendus douteux >< Je jouai silencieusement avec mon portable, m'amusant à enlever la vieille couleur. Un vieux portable tout pourri, limite avec l'antenne. Et oui, contrairement à pas mal de personne dans cette ville, je n'étais pas spécialement riche. Même pas du tout. Je relevai mon regard vers lui remarquai avec inquiétude qu'il était de plus en plus pâle. Et merde putain, il va me claquer dans les doigts celui-là. Je me mordis la lèvre inférieure et pianotai nerveusement sur mes jambes. Je suis sûre que je stress plus que lui pour sa vie. J'avais la stupide envie de venir enlever les mèches de cheveux qui collaient à son front à cause de la sueur... Et ouais, dans le genre envie débile, je suis plutôt gratinée --' Finalement, je décidai de parler un peu, au moins pour être sûre qu'il était parmi les vivants. Et le distraire un peu, parce que là on dirait qu'il était en train de se faire torturer. La question était : que dire ? Il était une fois dans un pays lointain, une petite princesse toute gentille qui tentait de sauver une espèce de gros ours de 80 kilos (bonjour le tas...) qui pissait le sang. Hoho quelle jolie histoire =') On va essayer de lui expliquer calmement qu'il a plus vraiment le choix. J'observai un instant mon mouchoir tout rouge et grimaçai discrètement. Et ben heureusement que je suis pas enrhumée... J'étais du genre à détester ne rien faire, ça me rendait malade d'attendre comme ça. Merde Marie mais tu fous quoi bordel ? ._.

    « Si je peux pas porter 80 kilos, je peux toujours vous traîner... » murmurai-je sans le regarder. « De toute façon c'est ça ou bien vous vous vider de votre sang sur le trottoir. Et j'ai pas l'intention de vous regarder crever sous mes yeux. Ça va me foutre des cauchemars jusqu'à la fin de mes jours... »


Enfin, le doux bruit de la victoire : à l'autre bout de la rue, la voiture de Marie venait de se garer. Je poussai un soupir et bondis sur mes pieds, ma jupe se soulevant par la même occasion. Cool, tu veux un strip-tease mon gars ? Lâchant un juron en remettant le vêtement en place je lui lançai un regard sérieux, du genre " Tu bouges j'te cloues sur place. " Et ouais moi aussi je peux faire ma chieuse. Je peux toujours me mettre sur lui au pire... Pas d'idées mal placées s'il vous plaît. Sans un mot, je partis en courant vers la voiture. Marie m'attendait devant la portière du conducteur, observant avec méfiance la rue. Quand j'arrivais quelques secondes plus tard devant elle, je me jetai littéralement sur les clés qu'elle tenait dans sa main. Au dernier moment elle recula, pour que je ne les prenne pas. Je lui lançai un regard noir.

    « Je peux savoir ce qu'il se passe ? »
    « Marie si tu m'aimes un tout petit peu, tu me poseras cette question plus tard. »


Elle poussa un soupir et me tendit les clés. D'un geste du menton elle désigna mon magasin qui attendait dans la rue.

    « Je te le ramènerais, j'vais prendre un café... »
    « T'es un ange, je te revaudrais ça... »


Elle tourna les talons. Je sautai à la place du passager, introduis les clés dans le contact et fis grogner le moteur. Une jolie manoeuvre en manquant de renverser une poubelle et j'introduis la voiture dans la petite rue. Je donnai un grand coup de frein une fois juste à côté de l'inconnu. Bon allez, c'est le moment de pas se faire marcher sur les pieds (surtout s'il pèse 80 kilos *pan*). Descendant de la voiture en claquant la portière, je courus jusqu'à l'homme et m'accroupis pour me mettre à sa hauteur. J'osai défier son regard noir de mes yeux azure et une étrange sensation me prit. Ni de la peur ou de la haine. Quelque chose de différent, d'agréable, de reposant... Secouant la tête pour chasser cette sensation, je restai néanmoins légèrement sur le cul d'avoir ressenti ça. J'allais devoir m'entretenir avec moi-même. Je prie le bras de l'homme sans lui demander son avis.

    « Allez ! Debout ! Y'a deux mètres à faire, même pas, et après vous êtes allongés sur le banque... Hééé ! »


Soudain le poids de l'homme se fit particulièrement lourd. Je tombai en avant, il s'aplatit sur le sol. Inerte. OH MERDE @_@ Reculant en poussant un petit cri, j'observai avec horreur les yeux fermés de l'homme. FUCK SHIT PUTAIN ! Je le couchai sur le dos, attrapai son poignet sans ménagement et pressai au niveau de veines. Avec une sorte de soulagement, je sentis son pouls. Je me penchai au-dessus de lui et remarquai qu'il en respirait plus. Bordel... C'est pas le moment de faire le con là ! Gémissant, je prie une profonde inspiration en regardant le visage pâle de l'inconnu. Je peux pas le laisser crever, je peux pas. Bon et ben, c'est le moment de prouver aux secouristes que leur petit stage avait servit à quelque chose. J'approchai mon visage du sien, pris une profonde inspiration, veillai à ce que tout se passe dans les règles et... Lui fis du bouche à bouche. Une fois. Deux fois. Une sueur froide glissai le long de ma nuque, mon front brillai, j'avais le souffle court. Putain de merde. Allez. Respires. Trois fois. Une claque peut-être ? Quatre fois. Je tremblais tellement je vidais mes poumons pour lui apporter de l'oxygène. Cinq fois.
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